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Pensées d'une solitaire de Louise Ackermann

"C’est une erreur de croire qu’on attachera par des bienfaits.
Si l’on attache quelqu’un, ce n’est presque jamais que soi-même."

Pensées d'une solitaire

1813-1890 : le destin de Louise Ackermann s’inscrit dans l’histoire du XIXe siècle. Après le décès de son mari, Paul Ackermann, en 1846, elle se retire dans son domaine de La Lanterne, sur une colline près de Nice. Elle y écrit une œuvre de maturité composée de contes versifiés, de poèmes... dans laquelle les Pensées d’une solitaire sont une forme d’aboutissement.

Composées de cent quarante-deux réflexions et maximes écrites à partir du journal qu’elle tint de 1849 à 1869, elles furent publiées en 1882, rééditées l’année suivante et en 1903 grâce au travail de Louise Read. L’ouvrage offre une synthèse de la démarche poétique et philosophique de Louise Ackermann où elle apparaît telle que la décrit Barbey D’Aurevilly, « le muscle de gladiateur tendu jusqu’à se rompre contre la Fatalité invincible, contre cet effroyable train des choses qui va passer tout à l’heure et tout anéantir. »

Après Morphine de Jean-Louis Dubut de Laforest, Victor Flori nous invite à redécouvrir celle que l’on surnomma la « Muse du pessimisme » dans une édition entièrement nouvelle de ses Pensées accompagnées du Journal de Madame Ackermann qui en constitue la source.

L'édition de Victor Flori a été réalisé pour l'anniversaire de Simone Malifaud, le 10 septembre 2008.